Soutien aux travailleurs et étudiants des universités d’Argentine

En Argentine, dans le cadre de l’austérité budgétaire pour payer la dette extérieure et rémunérer le grand capital, le gouvernement fédéral de Milei, avec l’appui des parlementaires et des gouverneurs du péronisme et de l’UCR, bloque les salaires des enseignants, réduit le budget des universités et a empêché la loi de financement de l’enseignement supérieur, une façon de s’en prendre de manière dissimulée à l’éducation. Une vague d’assemblées générales a alors permis à un secteur important du mouvement étudiant, des travailleurs enseignants et non enseignants, de s’exprimer et de se rassembler par des actions directes.

Depuis le début octobre, une gigantesque vague de protestation s’est développée dans les universités, les lycées et les collèges de tout le pays. Manifestations, cours publics, rassemblements, assemblées ont touché plus de 100 facultés. Le mouvement étudiant, les travailleurs enseignants et non enseignants se dressent contre les mesures d’austérité.

Face à ce mouvement de classe, les directions des syndicats et des organisations d’étudiants en négociant avec le gouvernement Milei, lui garantissent la paix sociale. Elles cherchent ainsi à manœuvrer pour éteindre la flamme de la révolte.

Les travailleurs de l’enseignement supérieur et de la recherche français de la tendance intersyndicale « Pour un syndicalisme de combat » protestent contre la loi du gouvernement Milei contre les universités publiques. Ils assurent de leur soutien internationaliste leurs camarades en lutte pour l’abrogation de la loi d’austérité et pour leurs légitimes revendications.

La lutte des étudiants et des travailleurs de l’enseignement supérieur et de la recherche argentins est un exemple pour les étudiants et les travailleurs français, qui eux aussi doivent combattre un budget d’austérité et ses conséquences pour les étudiants et les travailleurs dans les universités. Les obstacles sont aussi les mêmes, à savoir, la trahison des directions syndicales qui négocient avec le gouvernement, dispersent le mouvement dans des grèves d’une journée, lui prêchent le pacifisme, l’isolent des autres travailleurs.

  • Aucune négociation avec le gouvernement !
  • Vivent les assemblées générales souveraines des travailleurs et des étudiants !
  • Organisation des commissions indépendantes d’unité des travailleurs et des étudiants issues des assemblées générales !
  • Les syndicats aux travailleurs et aux étudiants !
  • Grève générale de tout l’enseignement supérieur ! Unité avec toute la classe ouvrière, grève générale !

Pour un syndicalisme de combat luttera avec les travailleurs et les étudiants au sein des syndicats français pour qu’ils soutiennent la lutte des travailleurs et étudiants argentins, leurs assemblées générales, leurs comités contre le gouvernement Milei pour leurs revendications légitimes.