Bonjour, je suis délégué de la section de Toulon et membre de la tendance PSC.
Depuis 8 mois, plus de 36 000 Palestiniens ont été tués, plus de 82 000 ont été blessés et plus de la moitié des bâtiments ont été détruits ou endommagés par les bombardements de l’armée israélienne à Gaza.
Sous prétexte de vouloir anéantir le Hamas, organisation que le gouvernement israélien a historiquement soutenu, Israël compte poursuivre son génocide dans la bande de Gaza et avancer vers l’objectif historique du sionisme sur ce territoire : l’anéantissement de la Palestine.
A ce stade, tous ceux qui ont osé porté un soutien au peuple palestinien se sont vus taxés d’antisémitisme. Le secrétaire général de la CGT du Nord a été condamné pour apologie du terrorisme. Les étudiants des États-Unis jusqu’en France comme dans d’autres pays ont subi une répression féroce. Mais qu’ont dit les étudiants et les organisations de jeunesse début mai ? Il faut arrêter d’armer Israël !
Aujourd’hui, seule la classe ouvrière peut à l’international empêcher le génocide en organisant le boycott des armes dont Israël se sert pour bombarder et affamer la population de la bande de Gaza. Seule la classe ouvrière peut arrêter la répression que subit la jeunesse ! Pour cela, elle a besoin que ses organisations, syndicats et partis, organisent réellement le boycott des armes demandés le 15 octobre par les syndicats palestiniens. A l’université, il faut aussi appeler à la rupture des collaborations avec les universités et les entreprises qui participent au développement militaire d’Israël.
Il faut s’inspirer de la motion adoptée sur ces revendications par le congrès du SNASUB-FSU.
C’est cela qui permettra de construire un front unique pour mettre sous protection la jeunesse, pour lever les condamnations mais aussi pour permettre à l’ensemble des travailleurs de manifester massivement en soutien à toutes les actions de boycott dans les ports, dans les aéroports, dans les manufactures d’armes. En février, la section de Toulon s’était adressée en ce sens à la direction nationale du SNESup. La direction avait pris connaissance de la motion de Toulon et avait refusé de répondre à l’appel des syndicats palestiniens. Face au génocide, notre syndicat doit répondre à l’appel de nos organisations sœurs. Telle est la tâche du congrès. Tel est le sens de la motion que présentera la section de Toulon.