FSU

Face au gouvernement, quelle devrait être l’attitude de la FSU ?

La FSU et l’UNSA actuelles résultent de la désastreuse scission en 1993 de l’ex-FEN opérée par le PCF et le PS avec l’aide du PCI, de la LCR et de LO. Dans la FSU, comme dans feue la FEN, des tendances peuvent s’exprimer.

Quel bilan tirent-elles de la défaite de 2023 qui a pavé les succès électoraux du RN aux élections qui ont suivi ? Quelle est leur position face la fourniture d’armes françaises à Israël qui se poursuit ? Quelle est leur attitude face à un gouvernement choisi par Macron et toléré par Le Pen qui a déjà annoncé un redoublement de coups contre les réfugiés, les étudiants étrangers et les travailleurs étrangers (dont de nombreux précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche), qui prépare l’austérité pour les salariés tant dans le projet de budget 2025 de la Sécu que dans celui de l’État ?

Macron et Barnier recrutent plus de flics, la direction UA veut les accueillir dans la FSU

Participation, action majoritaire et unitaire, front républicain, projet lointain de « maison commune » avec la CGT : tout y passe pour rassembler le courant Unité et action (PCF, LFI…) dans la collaboration de classe. Le texte se plaint de Macron qui a « méprisé la démocratie sociale ». Pas un mot contre le « dialogue social » toujours accepté et assumé dans les ministères par les chefs syndicaux dont ceux de la FSU. Barnier, Genetet et Hetzel auront dans la direction actuelle de la FSU un partenaire.

Si vous avez besoin de consulter, nul besoin de faire appel à des influenceuses ou influenceurs. Il existe pour cela des instances tel que le CSE et des organisations syndicales prêtes à construire avec vous un dialogue social exigeant, dans l’intérêt de notre école et de ses élèves. Les représentant·es des personnels ont une expertise qu’il faut de nouveau reconnaitre. (Déclaration de la FSU au Conseil supérieur de l’éducation, 10 octobre, fsu.fr)

Il faudrait en plus que la police « renforce la FSU ».

La sécurité publique, indispensable, ne peut plus être prétexte à une réduction des libertés. Unité et Action combat l’évolution que subit la police nationale et sa doctrine d’emploi. Pour cette raison, elle soutient la demande d’adhésion du SNUIPN à la FSU. Il est indispensable de développer dans la police nationale un syndicalisme défenseur de l’intérêt général. (Texte d’orientation unité et action, 23 septembre)

On sait pour qui votent les policiers et les militaires et contre qui ils tapent. Les Kanaks, les grévistes, les militants propalestiniens, les manifestants du mouvement ouvrier… savent, par expérience, à quels « défenseurs de l’intérêt général » ils ont affaire.

Le texte d’orientation UA pour le 11e  congrès de la FSU ne dit pas un mot de la Palestine et de la Kanaky. Il regrette seulement « les désordres géopolitiques d’où surgit la  guerre, qui jettent des millions de personnes sur les chemins de  l’exil. »  Pourtant, l’Etat  français vend des armes à Israël et soutient son occupation de Gaza et son  offensive en Cisjordanie et au Liban. La direction UA fait le silence sur le  génocide de plus de 40 000 Gazaouis et la famine barbare imposée à plus  de 2 millions de palestiniens. C’est une honte !

EE approuve le bilan de la direction de la FSU et de l’Intersyndicale

L’École émancipée (NPA-AC, Ensemble…) appuie depuis des années l’appareil de la FSU et s’y intègre. Il n’y aurait pas eu de défaite en 2023 sur les 64 ans. La formation d’un « front populaire » qui couvre le militarisme et l’État policier, qui reconnait Israël (et même du « front républicain » avec Macron et LR) serait une bonne chose.

Pour que des millions de personnes se retrouvent en grève et dans la rue, il faut consolider la capacité du syndicalisme à peser sur le champ politique comme il l’a fait avec la puissance populaire construite lors de la dernière mobilisation retraites ou dans la séquence ouverte par la dissolution. (Texte d’orientation Ecole émancipée, 23 septembre)

Pour l’EE, vive l’Intersyndicale qui négociait le projet contre les retraites et décrétait des journées d’action impuissantes, qui a laissé aussi isolés les enseignants de Seine-Saint-Denis !

Le succès des formes de lutte engagées dans certains départements au printemps pousse à travailler la nécessité de l’auto-organisation, construire un lien étroit avec les parents d’élèves, et développer encore le travail fédéral dont les sections départementales et les secteurs de la FSU sont des cadres essentiels. (Texte d’orientation Ecole émancipée, 23 septembre)

Aux antipodes d’une seule centrale ouvrière démocratique et de lutte de classe, EE invite à une « maison commune du syndicalisme de transformation sociale » avec la bureaucratie de la CGT et celle de Solidaires. Le 1er octobre montre ce que cela produit comme résultat.

Sur le génocide en Palestine et la guerre en Ukraine, le texte EE veut « la  poursuite des mobilisations dans les cadres unitaires les plus larges pour la  paix en Ukraine comme en Palestine ». C’est un pacifisme plat.  Comment obtenir la « paix » sans condamner l’Etat oppresseur  israélien ? Comment obtenir un cessez-le-feu sans boycotter les armes  livrées à Israël par les impérialismes notamment la France ?

URIS : des journées d’action vont-elles suffire ?

Pour URIS (PT…), il faut la lutte à la base sur de bonnes revendications : abrogation de la contreréforme des retraites. Comment faire ? Il faut simplement de bonnes journées d’action.

Il faut répondre à la situation par le combat afin d’obtenir tout de suite les revendications indispensables pour pouvoir travailler avant de décréter de nouvelles journées d’action.

Pas de perspective de grève générale. Conformément à la tradition de FO, « l’indépendance » vis-à-vis de tout parti est mise sur le même plan que l’indépendance vis-vis-à-vis de l’État bourgeois (mais il n’est pas celui de la classe dominante, pour URIS).

L’indépendance vis-à-vis des partis politiques, du gouvernement et de l’État est une condition de l’action syndicale.

Sans jamais exiger de cesser le dialogue des chefs syndicaux avec le gouvernement du capital, du racisme et du cléricalisme, de quitter toutes les instances de cogestion-collaboration où siègent les représentants de la FSU aux côtés de ceux de la CGT… et de FO (CSEN, COR, CESE…).

Le texte URIS comme celui d’UA ne dit rien de  la Palestine. Tout juste doit-on « combattre la loi de programmation  militaire » et « exiger que les milliards aillent à l’école  et aux hôpitaux, pas à la guerre ». En somme, URIS conseille une  meilleure répartition budgétaire… Un vœu pieux et illusoire ! C’est en  s’organisant en front unique que les travailleurs peuvent organiser le  blocage du transport et de livraison des armes dans les ports, les routes et  les aéroports pour arrêter le génocide à Gaza. 

Émancipation et l’angle mort de la cogestion

Émancipation part d’un juste constat.

Sous couvert de « dette publique », le prochain budget lance un plan d’austérité massif dans la fonction publique, et vise à nouveau la protection sociale. Ce pouvoir est illégitime, aucun « dialogue social » n’est de mise avec lui.

Contre le « dialogue social », ne faut-il pas exiger le départ de la FSU de tous les organismes de cogestion, à commencer par le CSEN, le CNESR… ? Rien n’en est dit. Aucune leçon de la défaire de 2023 sur les 64 ans n’est tirée. Pas un mot. On mise sur l’avenir sans se préoccuper de la trahison de l’Intersyndicale.

L’auto-organisation des exploité.es et des opprimé.es constitue la clef pour organiser les luttes nécessaires, et pour porter la perspective d’une rupture avec la société capitaliste.

En dépit de sa coloration anarchiste, Émancipation oublie le mot d’ordre de grève générale. Pourtant, seule cette voie aurait permis de vaincre en 2023.Taire la cogestion, taire l’émiettement et l’épuisement de la combattivité par les journées d’action, c’est faciliter la politique de la bureaucratie de la FSU.

Pour Émancipation, il faut « le  soutien aux droits des peuples (Kanaky, Palestine, Ukraine…) ».  C’est juste mais insuffisant. Pour la Kanaky, il faut se prononcer pour  l’indépendance du pays et exiger que toute les organisations ouvrières  (partis et syndicats) en fassent de même. Concrètement, Emancipation soutient  « les mobilisations comme celles de « Stop Arming Israël »  (qui milite pour l’arrêt des livraisons d’armes à l’Etat israélien) ».  Pourquoi ne pas s’adresser aux directions FSU, CGT, FO, Solidaires, CFDT, FO  pour prendre position ? Répondre à l’appel de syndicats palestiniens et  engager la campagne « Stop arming Israël » exige de dénoncer les  directions syndicales et politiques qui refusent d’organiser la campagne.

FU tourne le dos à la grève générale

Front unique (GCPOR) repousse clairement toutes les formes de collaboration de classe mais veut conserver les syndicats de métier, néglige les précaires et ne parle pas plus de la grève générale que les autres tendances.

La FSU doit clairement condamner le budget en gestation et préparer la mobilisation pour empêcher son adoption. Pour cela, la FSU doit œuvrer à la constitution d’un front uni des organisations syndicales (en particulier CGT-FO-FSU). Avec en perspective la préparation d’une manifestation nationale à l’Assemblée pour interdire l’adoption du budget scélérat.

On ne comprend pas pourquoi Solidaires serait moins important que FO. Surtout, à l’opposé de la tradition syndicale révolutionnaire, on n’y trouve pas une seule proposition d’auto-organisation. Ni comités d’action, ni comité de grève ni comité de lutte… On s’en remet à la FSU… voire à une pression parlementaire.

Les dirigeants syndicaux ont refusé obstinément d’engager le combat centralisé pour interdire le vote de la loi contre nos retraites. En particulier, ils ont refusé d’appeler à une manifestation nationale et centrale devant l’Assemblée. Au contraire, ils ont multiplié les journées d’action, dilapidant les forces, au lieu de les concentrer – là où tout se décidait – à l’AN.

Qui peut croire que, dans les régimes bourgeois du XXIe siècle, le parlement décide réellement ? C’est le gouvernement qui a conçu la loi contre les retraites et qui l’a adopté en appliquant l’article 49.3. Le combat était avant tout contre le gouvernement Macron-Borne. Au parlement, les partis sociaux-impérialistes (LFI, PS, PCF) qui partageaient le travail de sabotage de la grève générale avec les bureaucraties syndicales ont multiplié les amendements, les projets de loi avec EELV et LIOT, les motions de censure avec LR et le RN…

La manifestation centrale à l’Assemblée nationale pouvait effectivement se poser tactiquement le jour où le gouvernement devait présenter le texte. En revanche, parler de « manifestation centrale » en toutes circonstances, presque comme un rituel religieux, revient à ne jamais poser la question de l’auto-organisation des travailleurs s’en remettre aux bureaucrates.

Face aux journées d’action, « le combat centralisé » ne pouvait que prendre la forme d’une grève de masse jusqu’au retrait du projet de loi, de la grève générale. Il aurait fallu pour cela miser sur l’auto-organisation des travailleurs et de la jeunesse dans leurs assemblées générales, en comités de grève, en comités d’action… et ne pas l’opposer au combat pour le front unique. FU a estimé que le peu d’assemblées générales ou les difficultés à se mettre en grève devait signifier en appeler à une manifestation d’un jour. Les défaites organisées par les appareils (2003, 2010, 2019, 2023…) pèsent sur la conscience des travailleurs.

Sans l’action d’une tendance révolutionnaire qui appelle non seulement au front unique ouvrier contre le gouvernement, mais à l’auto-organisation des masses à la grève générale, il ne peut en être autrement.

Sur la Palestine, pour FU, « la direction de la FSU doit  enfin prendre position en défense du peuple palestinien et exiger l’arrêt de  la répression contre ceux qui lui expriment leur soutien. » Comme  pour Emancipation, pourquoi oublier les autres directions syndicales et les  partis ouvriers-bourgeois (PS, PCF, LFI) ? Restrictif, le texte FU  demande aussi à la direction FSU de « s’engager dans l’organisation  du boycott d’Israël. Et en particulier, appeler au boycott académique des  universités israéliennes impliquées dans le processus de colonisation, y  compris militaire. » De quel boycott parle-t-on ? Il n’y a que  celui des armes qui peut stopper le massacre. Quant « au boycott  académique des universités israéliennes », il détourne les  travailleurs des mesures de répression contre les manifestations et les  militants en France. Aucun texte d’orientation n’exige le retrait des  circulaires Vidal-Retailleau-Hetzel qui permettent l’interdiction de  s’exprimer et de s’organiser en faveur des Palestiniens dans les universités.

Pour une tendance intersyndicale de lutte de classe, pour un syndicalisme de combat !

Le bloc UA-EE, à la tête de la FSU, a accepté de discuter avec les gouvernements précédents toutes les attaques (« Grenelle de l’éducation », retraite à 64 ans…), a participé en 2023 au sabotage de la grève générale avec l’Intersyndicale et la NUPES (l’ancien nom du NFP). Il fomente de nouvelles trahisons par la cogestion, par le soutien aux flics, par la concertation avec le gouvernement Barnier-Retailleau. Nous appelons à voter contre le rapport d’activité.

Dans le cadre du prochain congrès fédéral, seules deux tendances s’opposent au « dialogue social » : Émancipation et FU. Faute de pouvoir présenter une liste, bien que ni l’une ni l’autre ne tirent un bilan sérieux de la période qui s’est écoulée depuis le précédent congrès, et en particulier de la défaite du mouvement de défense des retraites, nous appelons à voter pour elles.

Pour autant, Émancipation refuse de mener le combat pour que les syndicats appartiennent aux travailleurs et se contente de positions de principe comme l’illustre leur action sur la Palestine.

Quant à FU, son action se réduit à des motions dans les commissions nationales des syndicats de la FSU. Après avoir imposé très justement contre la direction une motion sur la Palestine lors du congrès national du SNASUB, FU l’a abandonnée, a renoncé à l’appel des syndicats palestiniens et a permis par le vote d’une nouvelle motion en CAN du SNASUB d’effacer le vote des délégués au congrès.

Malgré la sincérité de la plupart des militants de ces tendances, la ligne de leur direction routinière, pessimiste, trade-unioniste, les conduit à servir de caution de gauche des appareils syndicaux et du front populisme. Camarades de FU et d’Émancipation, rompez avec le pessimisme et le trade-unionisme, combattons pour une tendance intersyndicale lutte de classe !

Pour PSC, il faut dire haut et fort ce que le  congrès national du SNASUB-FSU a défendu le 17 mai 2024. C’est ce que PSC a fait au congrès national du SNESup (motion rejetée), au congrès régional du SNTRS-CGT Toulouse Occitanie (amendement adopté), au congrès de FO ESR 67 (motion adoptée). La motion du congrès du SNASUB-FSU  montre clairement la voie à suivre. Il faut exiger du 11e congrès  de la FSU qu’il la reprenne. PSC soumettra au vote cette motion dans tous les congrès départementaux de la FSU et dans toutes les assemblées générales de section syndicale.

PSC propose à FU et à Emancipation de mener une campagne de front unique pour que cette motion soit reprise dans les AG, dans les congrès départementaux, dans les sections syndicales, dans les comités Palestine et prochainement au congrès national de la FSU. Nous proposons une réunion commune pour organiser une telle campagne en urgence. Une telle position serait un point d’appui pour que le mouvement ouvrier international organise le boycott des armes vers Israël. PSC appelle l’ensemble des travailleurs à reprendre le contenu de cette motion dans toutes les assemblées générales, dans toutes les réunions de collectifs et de syndicats…

Le congrès national du SNASUB-FSU condamne  l’entreprise génocidaire que l’État d’Israël, État raciste, colonial, mène  contre le peuple palestinien à Gaza et le nettoyage ethnique en Cisjordanie  et dans toute la Palestine.

Il se prononce :

Pour le retrait immédiat des troupes  israéliennes de Gaza et de Cisjordanie et l’arrêt des bombardements sur Gaza.

Inconditionnellement du côté du peuple  palestinien, peuple opprimé.

Contre les principaux soutiens à l’État d’Israël : Biden, Sunak et Macron.

Répondant à l’appel du monde académique  français pour la Palestine pour “l’’arrêt immédiat de la guerre génocidaire”,  cosigné par plus de 2 000 chercheurs, le congrès se prononce pour l’arrêt de  toute collaboration dans le domaine scientifique des établissements du  Supérieur et de la Recherche en France avec les universités et les sociétés  de l’État d’Israël, ainsi qu’avec toutes les entreprises françaises qui  participent au développement technologique militaire d’Israël.

Il considère que c’est au mouvement ouvrier  qu’il revient d’organiser le boycott de toute production et livraison d’armes  destinées à Israël, comme l’ont appelé de leur voeu, le 16 octobre, des  dizaines de syndicats palestiniens, notamment la Federation of Unions of  Palestinian Universities Professors & Employees.

Le congrès national du SNASUB-FSU demande à  la FSU de s’adresser en ce sens à la CGT, FO et Solidaires.

(Résultat  du vote : Pour : 34 / Contre : 23 / Abstentions : 25 / Refus de vote : 1)

Motion adoptée  par le congrès SNASUB, 17 mai 2024  Israël hors de Gaza, de Cisjordanie et du  Liban ! Front unique ouvrier pour le boycott des livraisons d’armes à  Israël !

Les travailleuses et les travailleurs de l’enseignement et de la recherche ont besoin d’un seul syndicat, démocratique, rassemblant tous les métiers, toutes les qualifications, qui ne propose pas mais revendique et combat. Les travailleuses et tous les travailleurs de ce pays ont besoin d’une seule confédération, avec droit de tendance, affrontant l’État bourgeois. Les travailleuses et tous les travailleurs de tous les pays ont besoin de contrôler leurs luttes par des assemblées générales, par l’élection de comités et leur centralisation, d’arracher le pouvoir des minorités exploiteuses.

Aujourd’hui, toutes les organisations ouvrières, dont la FSU, doivent engager le combat contre le gouvernement Barnier-Kasbarian-Genetet-Hetzel. Les travailleuses et les travailleurs ont donc besoin de l’indépendance de leurs organisations vis-à-vis de l’Etat bourgeois. C’est pourquoi PSC combat pour la rupture des concertations et de la participation. Une première échéance pour affronter ce gouvernement sera le vote du budget 2025 à l’Assemblée nationale. Assemblées générales partout ! Manifestation centrale le jour du vote à l’Assemblée nationale pour empêcher l’adoption du budget d’austérité. Gouvernement des travailleurs par les travailleurs eux-mêmes avec un programme d’urgence !

Pour cela, il faut une tendance intersyndicale lutte de classe, qui ne craint pas de combattre les gouvernements bourgeois, qui ne craint pas d’aller vers le socialisme. Camarades, en avant pour un syndicalisme de combat, rejoignez PSC !