Je vais intervenir sur le paragraphe sur la question de la Palestine. D’abord, l’urgence c’est qu’il y a un génocide en cours en Palestine, pas une suspicion mais un génocide, je ne reviens pas sur les chiffres, j’en ai parlé hier.
On parle ici de respecter les résolutions prises par l’ONU mais il faut rappeler qu’en 1948, l’ONU consacre l’existence de l’État d’Israël. La solution à deux Etats, c’est un Etat palestinien peu armé, qui sera toujours attaqué par un Etat raciste, colonial surarmé de l’autre côté.
Il y a un appel des syndicats palestiniens dont une de nos organisations sœur est signataire. D’ailleurs, je me souviens qu’un camarade de cette organisation a parlé au dernier congrès d’orientation, il faut quand même s’en souvenir.
Cet appel là, il n’en appelle pas aux instances capitalistes, il en appelle au fait que seuls les travailleurs peuvent arrêter le génocide en demandant que la livraison d’armes, la fabrication d’armes qui servent à tuer les palestiniens soient arrêtées. L’appel des syndicats palestiniens, ce n’est pas en appeler aux instances, l’appel des syndicats palestiniens, c’est s’adresser aux syndicats pour qu’ils organisent le boycott des armes. Je crois que le SNESup-FSU est un syndicat. On a donc à se prononcer là-dessus et à répondre à l’appel des syndicats palestiniens, et non pas s’adresser aux instances des Etats qui ont toujours soutenu Israël. Je ne peux pas être d’accord avec ce paragraphe là. On appelle, nous, à voter contre et on appelle à voter pour la motion de Toulon qui appelle à répondre à l’appel des syndicats palestiniens. Je termine sur une chose. On vous l’a distribuée hier : le congrès du SNASUB-FSU a voté une position en ce sens. On n’est pas seuls camarades si on vote quelque chose en ce sens. Ils ont dit « il faut arrêter les livraisons d’armes ».