par Bonjour, je suis aussi délégué du SNESup-FSU et membre de la tendance Pour un syndicalisme de combat.
Fidèles à la tradition internationaliste de notre mouvement et devant l’urgence de la situation en Palestine il nous parait particulièrement important de débattre aujourd’hui des actions à mener en solidarité avec le peuple palestinien au sein de la FSU (et au-delà.)
Pour alimenter le débat, il faut rappeler la réalité de la situation (les chiffres datent de novembre 2024) : 43 391 morts (dont plus de 17 000 enfants), 102 347 blessés, 1,9 million de déplacés (90 % de la population), au moins 90% des bâtiments détruits. 100 000 Palestiniens viennent d’être chassés du nord de l’enclave.
Afin de donner un point de départ à nos discussions nous rappelons que les organisions syndicales palestiniennes dont la Federation of Unions of Palestinian Universities Professors & Employees ont lancé depuis plusieurs mois un appel au boycott de toute production et livraison d’armes destinées à Israël.
S’associer officiellement à cet appel nous semble aujourd’hui un minimum.
Au sein de la FSU, nos camarades du SNASUB ont déjà voté une motion en ce sens lors de leur congrès national que nous avons repris à notre compte pour la tendance PSC. Nous proposons donc aujourd’hui que le congrès départemental la reprenne à son tour et appelle à ce qu’elle soit reprise nationalement afin d’être diffuser le plus largement possible :
Motion présentée :
La Fédération Syndicale Unitaire du Var condamne l’entreprise génocidaire que l’État d’Israël, État raciste, colonial, mène contre le peuple palestinien à Gaza et le nettoyage ethnique en Cisjordanie et dans toute la Palestine.
Elle se prononce :
- Pour le retrait immédiat des troupes israéliennes de Gaza et de Cisjordanie et l’arrêt des bombardements sur Gaza.
- Inconditionnellement du côté du peuple palestinien, peuple opprimé.
- Contre les principaux soutiens à l’État d’Israël : Biden, Sunak et Macron.
Répondant à l’appel du monde académique français pour la Palestine pour “l’arrêt immédiat de la guerre génocidaire”, cosigné par plus de 2 000 chercheurs, la FSU 83 se prononce pour l’arrêt de toute collaboration dans le domaine scientifique des établissements du Supérieur et de la Recherche en France avec les universités et les sociétés de l’État d’Israël, ainsi qu’avec toutes les entreprises françaises qui participent au développement technologique militaire d’Israël.
Elle considère que c’est au mouvement ouvrier qu’il revient d’organiser le boycott de toute production et livraison d’armes destinées à Israël, comme l’ont appelé de leur vœu, le 16 octobre 2023, des dizaines de syndicats palestiniens, notamment la Federation of Unions of Palestinian Universities Professors & Employees.
Enfin elle appelle la FSU et l’ensemble des organisations syndicales à reprendre cette motion à leur compte.
